On le sait, vous l’attendez avec impatience !
Pour vous, le résumé de l’actualité du mois d’octobre 🎃 :
1️⃣ Plus de 50% de l’électricité mondiale sera d’origine bas carbone avant 2030 : c’est ce qu’affirme l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport annuel.
Après l’ère du charbon puis l’ère du pétrole, nous allons entrer dans une nouvelle phase où l’électricité sera au cœur des préoccupations énergétiques mondiales. D’après le rapport, celle-ci sera davantage basée sur des sources d‘énergie à faibles émissions notamment grâce au développement des énergies nucléaire et solaire ainsi que des batteries électriques. Ce phénomène est dû à la croissance des besoins de la mobilité électrique, de l’intelligence artificielle et de la climatisation. 💡
Par ailleurs, bien que l’AIE constate “un élan croissant en faveur des transitions énergétiques propres", avec une capacité de production d'électricité renouvelable mondiale qui devrait plus que doubler d'ici 2030, le monde reste loin d’une trajectoire alignée avec les objectifs bas carbone fixés pour 2050 (limitation de la hausse de la température mondiale à +2°C) .
2️⃣ Retour sur la COP16 autour de la biodiversité : du lundi 21 octobre jusqu'au 1er novembre, 196 pays sont réunis pour la Convention sur la diversité biologique, lancée pour faire face à la crise mondiale de la biodiversité (en 50 ans, 73% des populations de vertébrés sauvages ont disparu). Parmi les enjeux de cette seizième édition : l’évaluation de l'engagement des États dans la protection de la biodiversité suite à l'accord de Kunming-Montréal adopté lors de l'édition de 2022. Celui-ci avait permis de définir une feuille de route avec 23 objectifs de préservation de la nature à atteindre d'ici 2030.
A ce jour, seulement 29 pays (dont la France) sur les 196 signataires ont soumis leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la diversité biologique. 91 autres nations ont présenté des "cibles", soit des engagements sur tout ou une partie des objectifs. 🌱
Cette COP16 est une opportunité supplémentaire pour inviter les pays à s’engager toujours plus mais aussi pour juger de la crédibilité des promesses de 2022 grâce à l’analyse des premières stratégies déposées. C’est aussi l’occasion d’anticiper, d’ici la COP17 en 2026, un cadre et des critères communs à tous afin d'évaluer si les discours se sont traduits en actions et politiques concrètes.
3️⃣ 0,9 % de l'empreinte carbone de la France : voilà l'impact de l'audiovisuel dans le pays. C'est ce qu'a démontré une étude conduite par l'Arcom et l'Arcep en collaboration avec l'ADEME. Celle-ci évalue l'impact environnemental des principaux modes de diffusion audiovisuelle français (TV, radio, streaming…) en 2022 et à l'horizon 2030.
On apprend notamment que les premiers contributeurs à l'impact audiovisuel sont les terminaux, en particulier les téléviseurs, et que la publicité peut augmenter jusqu'à 25 % l'impact environnemental du contenu vidéo visionné. 📺
Si aucune mesure n'est prise pour limiter l'impact environnemental de ces usages audiovisuels, leur empreinte carbone pourrait augmenter de 30 % d'ici 2030. Néanmoins, celle-ci pourrait être réduite d'un tiers, par exemple avec :
- L'allongement de la durée de vie des terminaux grâce à une amélioration de leur durabilité et de leur réparabilité
- L’écoconception des services audiovisuels pour diminuer les ressources mobilisées sur le cycle de vie du service numérique
- La promotion d’une démarche de sobriété numérique en proposant des paramétrages sobres (qualité d’image et de son notamment)