Cap sur la transition : Aktio rejoint le groupe Apave pour mieux vous accompagner !
Nous avons le plaisir de vous annoncer qu'Aktio rejoint le groupe Apave, spécialiste de la maîtrise des risques techniques, environnementaux, humains et numériques.
Cette union permet d'enrichir l'offre d'Aktio et d'approfondir son expertise en transition bas-carbone. Un seul objectif : proposer des solutions encore plus efficaces et concrètes pour transformer vos engagements climatiques en actions réelles. Aktio continue de vous accompagner dans la durée avec plus de ressources, de moyens et d’ambition.
Aktio a été lancé en 2020 pour donner à toutes les organisations les moyens d’agir concrètement et collectivement pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. A l’heure où les risques et les conséquences du dérèglement climatique s’intensifient, il est plus que jamais indispensable de démocratiser aussi vite que possible la transition bas-carbone.
Rejoindre le groupe Apave, acteur de référence du conseil et de l’audit environnemental, est une opportunité d’accélération exceptionnelle pour Aktio afin d’outiller, de former et d’accompagner les comptables carbone de demain.
Laurent Barbezieux, Alex Huyn et Thibault Faninger, Co-fondateurs d’Aktio.
Dans un contexte où les mauvaises nouvelles semblent s'enchaîner, il est parfois difficile de voir le ciel bleu. Mais justement, c’est l’occasion de fêter les annonces positives ! Comme les giboulées de mars qui viennent nettoyer l’air et annoncer le printemps, cette nouvelle étape est un vent de fraîcheur dans un environnement parfois orageux.
À l'heure où les informations anxiogènes se bousculent, il est crucial de rester concentré sur les actions concrètes. Ce mois-ci, on vous aide à voir au-delà des turbulences de la CSRD et on vous apporte des bonnes nouvelles : des chiffres rassurants, un cas inspirant de transition bas-carbone et des idées pour avancer malgré les incertitudes.
L’objectif ? Montrer qu’entre deux giboulées, chaque petite victoire compte et peut éclairer la voie vers un avenir plus durable.
Le 27 février, un accord historique pour la biodiversité a (enfin) été trouvé à Rome. Après trois jours de discussion intense, un compromis solide a permis de clore l’échec de la COP16 sur la biodiversité et d’ouvrir une nouvelle ère pour la protection de la nature.
Que s'est-il passé à Cali ? En octobre dernier, à la COP16 en Colombie, les discussions étaient tombées dans une impasse. Le point de blocage ? Le financement. Un vrai casse-tête qui avait poussé Susana Muhamad, la présidente de la COP16, à suspendre l'événement faute d'accord. Au cœur des débats : depuis des années, les pays en développement demandent une réforme du système de financement auquel ils peinent à accéder. Actuellement, il est géré par leGlobal Environment Facility, un organisme qui privilégie les pays capables d'offrir des cofinancements importants dans la redistribution. De ce fait, de nombreux pays en développement se retrouvent exclus de l'accès à ces fonds. Face à cette demande, les pays développés, dont la France, sont restés néanmoins fermes en octobre : pas question de créer un nouveau fonds dans un contexte où le paysage financier mondial se fragmente et où les préoccupations budgétaires pèsent sur de nombreux États.
Ce qui se passe à Cali, reste à Cali ? Malgré plusieurs réunions préparatoires, le rendez-vous exceptionnel organisé à Rome a bien failli revivre le fiasco de la COP16. Mais cette fois-ci, les négociations ont pris un tournant constructif : un plan de travail sur cinq ans a vu le jour, visant à mobiliser des ressources financières à partir des structures déjà existantes et à mieux les redistribuer vers les pays en développement. En prime, une feuille de route ambitieuse a été tracée : 200 milliards de dollars par an pour la biodiversité d’ici 2030 avec 30 milliards de dollars en aide directe vers les pays en développement.
Pourquoi se réjouir ? Ce plan envoie un message fort à tout l’écosystème économique international : il est temps d’intégrer la biodiversité dans les stratégies financières. Une conclusion qui montre que, malgré les tensions et les divergences, la coopération internationale peut encore faire bouger les choses !
Vrai ou vent : balayons les idées reçues
Ne pas agir face au changement climatique engendrerait des coûts bien plus élevés que de s'engager dans la transition.
La CSRD, c’est vraiment fini cette fois ? On vous l’annonçait déjà le mois dernier : la loi omnibus allait chambouler la donne pour la durabilité en Europe. Et bien, le 26 février, le verdict est tombé.
Le Green Deal en mode frein à main ? Alors qu'Ursula von der Leyen et les commissaires européens se montraient rassurants en parlant d'une
« simplification sans remise en cause des objectifs » de durabilité, les propositions dévoilées le 26 février se présentent plutôt comme un retour en arrière. La directive CSRD sur la transparence environnementale et sociale voit son champ d’application considérablement réduit : si la réforme est validée, 80 % des entreprises initialement concernées n’auraient plus d’obligations. En effet, seules les entreprises de plus de 1 000 salariés (contre 250 auparavant) avec un chiffre d’affaires supérieur à 50M€ ou un bilan supérieur à 25M€ resteraient concernées.
Pour les entreprises déjà engagées dans la mise en conformité, la situation est un brin confusante. Certaines, qui étaient censées publier leurs rapports, risquent d’être exemptées après avoir investi du temps et de l’argent dans leur préparation. En ce qui concerne les autres entreprises toujours soumises à ces obligations, il reste une grande incertitude quant à la forme des nouveaux standards de reporting, encore en cours de révision.
La question qui se pose maintenant est : quel impact cette révision aura-t-elle sur le changement climatique ? Si elle est adoptée, elle pourrait freiner la transition bas-carbone, du moins à court terme. Toutefois, la demande en matière de reporting RSE persistera sans aucun doute. Les investisseurs et les autres parties prenantes continueront de réclamer de la transparence. La RSE reste une vague que les entreprises devront affronter, que ce soit par la réglementation ou par les exigences du marché.
La balle est maintenant dans le camp du Conseil Européen et du Parlement Européen qui devront valider ou ajuster ces mesures. Restez à l’affût : l’histoire n’est pas finie.
La suite au prochain épisode.
Pour résumer, ça change quoi pour vous ?
Vous sortez de la CSRD ? Vos partenaires risquent de continuer à exiger des engagements ESG, même si vous êtes exempté.e des obligations légales.
Vous restez concernés ? Le reporting sera simplifié mais reste stratégique. Mieux vaut donc continuer à travailler sur vos pratiques de transparence.
Peut-être que vous avez investi énormément d’énergie pour faire avancer la transition dans votre entreprise. Vous avez mis en place des actions, aligné vos équipes et fait des choix forts pour intégrer la durabilité dans vos processus. Et puis, un matin, vous vous réveillez avec la sensation que tout est en train de se dérober sous vos pieds : le nombre de climatosceptiques augmenteau même moment que les catastrophes climatiques s’enchaînent. Ça fait mal. Et le doute s’installe.
Alors, comment tenir bon ? Tout d’abord, il est essentiel de prendre un peu de recul. La situation actuelle peut sembler décourageante mais c’est précisément dans ces moments-là que votre capacité à agir fait toute la différence. Dans ce tourbillon d'actualités anxiogènes, la résilience devient votre arme la plus précieuse. Pas question de baisser les bras, vous avez un rôle à jouer et chaque pas fait une différence.
Notre guide du navigateur RSE en eaux troubles
Si vous vous sentez submergé·e, sachez que vous n'êtes pas seul·e : selon une enquête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), 80 % des Français se disent « inquiets·es des conséquences du dérèglement climatique sur le monde ». Parlez-en autour de vous : avec vos équipes, vos collègues, vos partenaires. Le simple fait de mettre des mots sur vos préoccupations peut alléger le poids que vous ressentez. Créez un espace de dialogue où chacun·e peut partager ses inquiétudes et ses idées.
💡 Sachez que l’équipe Aktio organise des évènements pour échanger entre pairs sur les bonnes pratiques, les difficultés, les solutions pour mener à bien une démarche de transition bas-carbone.
Faites votre possible : agir reste le meilleur remède. Si le tableau global semble sombre, concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler. Structurez votre stratégie climat en suivant ces étapes :
1. Établir un Bilan Carbone
précis : analysez les émissions actuelles de votre entreprise pour identifier les principaux postes d’émissions et prioriser les actions de réduction.
2. Définir une ambition de long terme : inscrivez votre stratégie dans les objectifs de l'Accord de Paris.
3. Fixer des objectifs à court et moyen terme : décomposez votre ambition en objectifs concrets et mesurables avec des responsabilités et un calendrier.
4. Mettre en œuvre un plan d’action : définissez des actions précises pour réduire vos émissions en commençant par des initiatives à fort impact et peu coûteuses.
Mesurez l’impact de vos actions : pour ne pas vous perdre dans un océan d'incertitudes, mettez en place des KPI précis et suivez vos progrès régulièrement. Cela vous permettra non seulement de mesurer l'efficacité de vos actions mais aussi de prouver que vous êtes sur la bonne voie, même si le chemin semble semé d’embûches.
Célébrez vos réussites : ne réservez pas vos célébrations aux grandes victoires. Chaque progrès mérite d’être reconnu. Partagez vos succès, petits ou grands, avec vos équipes et vos parties prenantes. Cela génère un cercle vertueux d'engagement et de motivation collective, renforçant l'adhésion à vos objectifs à long terme.
Entourez-vous de bonnes nouvelles : n'oubliez pas qu'il y a aussi des progrès significatifs en matière de transition. De plus en plus d'entreprises prennent des mesures concrètes pour freiner le changement climatique. Engagez-vous dans des espaces positifs où la durabilité est mise en avant, où l'innovation est à l'œuvre et où des actions collectives sont en train de transformer la donne.
💡 Continuer à se sensibiliser et se former aux enjeux climatiques, ça peut être cool ! C'est la conviction de Kool qui propose des formations et fresques sur les thématiques RSE mais aussi des animations plus fun et décalées : vrai faux jeu-TV, spectacles de standup ou encore conférences humoristiques ! Kool combine science, vulgarisation et engagement pour rendre l'écologie accessible à tous, dans une ambiance positive et dynamique. Testé et approuvé lors de notre dernier Carbon Club, le "Veggie Burger Quiz" était super !
S’ils l’ont fait vous pouvez aussi
Et puis, parfois, il faut voir ce que font les autres pour se donner de la force.
Saviez-vous que Castorama avait planifié une réduction de ses émissions de 5 % en deux ans... et ont réussi à tripler cet objectif en atteignant -16 % ? Leur plan d’action ? Décarboner le fret de leurs marchandises sur le territoire français.
Pour atteindre ce chiffre, ils ont mis en place :
Le développement du fret rail-route : dans le cadre de l’approvisionnement des magasins, 18 % des marchandises sont acheminées via ce système de transport.
L’optimisation des itinéraires : modification de l’emplacement de certaines bases logistiques sur le territoire afin de réduire les kilomètres parcourus vers les magasins.
Le développement du transport fluvial : entre Le Havre et Gennevilliers, les marchandises sont transportées par barge.
L’optimisation du chargement des camions : changement du support de manutention pour optimiser le remplissage des camions et développement d’un partenariat avec MagicPallet en 2021 pour éviter les retours à vide.
Cette démarche bas-carbone, Castorama l’a réalisée dans le cadre de son adhésion à Fret21, un programme soutenu par l’Ademe qui permet aux entreprises d’être accompagnées et outillées pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en s’attaquant à la décarbonation des transports.
Devenez un acteur du changement !
Dans un secteur qui évolue aussi vite que le changement climatique, il est crucial de ne pas naviguer seul.e. Pour avoir un vrai impact, il faut s'entraider, collaborer et... recruter les bons talents !
Notre sélection d'offres d'emploi pour faire la différence :
Petit Forestier cherche un.eChef.fe de projet RSE (CDI)pour coordonner des initiatives RSE ambitieuses. Si vous souhaitez avoir un impact concret, cette opportunité est faite pour vous !
Caire Automation recrute un.e Animateur.trice Qualité RSE (CDI) pour piloter la transition durable et garantir des pratiques de qualité au sein de l’entreprise. Prêt.e à relever le défi ?